Le stress du retour au bureau : moi aussi je le vis

Actualité & Éditoriaux

5 janvier 2021

Le stress du retour au bureau : moi aussi je le vis

Dimanche 3 janvier. 17h00.

Assise sur mon sofa, dans mon douillet salon, je n’avais aucune envie que mes vacances se terminent. Je prendrais bien 1 semaine de plus, 2 même. Et cette année, ce n’est pas une question de voyage, d’aventure ou d’exotisme, c’est juste du vrai bon temps de qualité dans mon foyer, dans ma région, où le ronron du travail n’est qu’un lointain souvenir.

Et comprenez-moi bien : des vacances, ce n’est pas un confinement général. Alors que le « Québec était en pause » selon notre Premier Ministre au printemps, l’équipe d’Iceberg Management était à pied d’œuvre pour supporter ses clients à distance. Comme pour plusieurs autres entreprises, s’en est même suivi une croissance de nos activités, à effectifs réduits ! Des vacances donc, ce n’est pas une surcharge de télétravail à raison de 10-12 heures par jour, pour supporter des entreprises québécoises en crise ou en croissance, ou pour réinventer la prestation de nos expertises.

Le stress du retour

Or de repenser au collier du travail me donnait le vertige. Le stress du retour, c’est le dimanche que je le vis, souvent même un peu avant. Bien sûr, je relativise le tout et je me change les idées en faisant mes activités préférées : des marches en nature et au grand air, du rangement dans la maison et de la popote qui sent bon, des « petits riens » qui m’égayent l’esprit. Mais il me faut gérer le stress quand le calme revient, quand j’ai juste envie de relaxer et de lire, mais que la tête spin, que l’horloge résonne son tic-tac, que le cœur devient lourd et que je commence à broyer du noir en pensant que mes vacances se terminent (à tout jamais on dirait) …

Alors mon truc ? C’est de tout transformer ce que je vois, ce que je pense, en pensée positive.

Rien de nouveau me direz-vous…

Oui, on le sait que c’est important de nettoyer ses pensées, mais est-ce qu’on le fait vraiment ou si on se laisse envahir par le stress ? Je peux dire que dimanche, j’ai fait les deux : je me suis laissé envahir, mais j’ai aussi nettoyé mes pensées et ça m’a beaucoup aidé.

Des « petits riens » bien précieux

Je regardais mon mari se préparer religieusement pour son retour lundi et je me trouvais ainsi chanceuse. Mon stress avait fait place à de la reconnaissance. J’étais reconnaissante pour le fait de ne pas devoir m’engager dans le trafic à la bonne heure; de ne pas devoir déglacer la voiture, ou de m’inquiéter de l’état des routes ou de mon niveau d’essence; de pouvoir m’habiller confortablement toute la semaine; de ne pas devoir préparer des lunchs, j’aurai tout ce dont il me faut dans le frigo et je pourrai manger selon mes envies. J’étais reconnaissante, car je pourrai prendre mes courriels à mon rythme le lundi matin et que je ne dois pas les avoir tous lus avant de recommencer ma semaine. Des « petits riens » qu’on prend pour acquis parfois, mais qui me faisaient un grand bien quand je repensais à mes anciens emplois qui auraient nécessité tout ça !

Du sens et du support

Par-dessous tout, je voyais mon mari heureux de son choix de carrière, passionné de son métier, et je me sentais vraiment très reconnaissante d’avoir une carrière que j’aime moi aussi, une carrière significative et stimulante, à la hauteur de mes attentes. J’ai un emploi qui m’offre le pouvoir et la latitude d’élever ma carrière au sommet que je le désire, sans barrière, en plus d’être entourée et supportée par une associée en or, une équipe du tonnerre et des clients merveilleux.

POW!! Ça, y était. Mon stress avait fait place à un large sourire, puis j’avais même HÂTE de recommencer lundi.

 

Dimanche 3 janvier. 17h15.

Quoi ? Bien voyons Julie, capote pas là, tu y vas fort. (Je me parlais à moi-même, étonnée de ce virement de situation)

C’est tout à fait vrai, je vous le dis, je suis toujours surprise du pouvoir de la pensée positive et de la gratitude. Sérieusement. Même pour une adepte de la psychologie positive comme moi, le résultat est toujours surprenant.

Pas seule, je suis

Après l’étonnement vient le désir de partager la « bonne nouvelle ». Je pensais à vous tous, membres de mon équipe, clients réguliers, partenaires stratégiques. Je pensais à chacun de vous, individuellement. J’ai demandé à certains d’entre vous comment vous gériez le stress, et j’ai constaté qu’on est plusieurs à vivre la même chose. Puisque j’avais trouvé des astuces qui apaise le mien, j’ai pensé vous les partager. D’un coup qu’une personne a vécu ça elle aussi, je voulais « passer au suivant » et prendre quelques minutes pour vous inspirer.

Je ne vous parlais pas dans mon éditorial de slow living ou de méditation pleine conscience. Il y a le lâcher-prise, le yoga et la zoothérapie aussi, mais j’ai choisi de ne pas en parler, car les techniques qui apaisent le stress sont vastes et certainement toutes pertinentes. Allez-y sans retenue. Je les pratique moi-même, je suis adepte, et je prêche pour leurs bienfaits.

Toutefois ces techniques ont quelque chose en commun : il faut s’y prêter. Il faut les faire. La psychologie positive elle, c’est plus comme une switch dans le cerveau que tu dois mettre à « ON ». Si tu préfères les métaphores, essuie tes lunettes quand elles sont embuées, tu changeras ton regard sur les MÊMES choses que tu vois autour de toi et sur les pensées qui traversent ton esprit. Rien à faire donc, pas de marche, de tapis d’exercice, de lumière tamisée, de lecture ou de détente dirigée; juste allume la switch à « ON » au moment où tu t’en rends compte. Peu importe ce que tu étais en train de faire, tu pourras continuer de le faire, avec cette nouvelle attitude. Vous ressentirez beaucoup de gratitude.

Gratitude

Or que ce soit le stress d’un retour au rythme de travail effréné, ou le stress d’un confinement total et la réorganisation qui s’en suit, le cerveau ne fait pas de différence sur la source de notre stress. Il doit être géré pour ne pas devenir envahissant et invalidant. Toute bonne chose a une fin. C’est l’équilibre. On apprécie ce qu’on perd. Si on passait notre temps à flâner, à se laisser bercer au gré du vent, on chercherait des occasions de s’accomplir, de se réaliser. On deviendrait las de ne rien faire. Juste quelques jours de vacances et déjà j’avais des projets plein la tête pour 2021. Confinée ou pas, je ressens une immense gratitude d’avoir eu des vacances « ressourçantes » qui me donnent envie de me propulser en 2021 à vos côtés.

Je vous aime, je vous embrasse à distance, et j’ai hâte de vous retrouver ????

En toute gratitude,

Julie

Portrait de l’auteur.e

Julie Tardif, CHRA

Directrice commerciale, Cofondatrice & Associée
Conférencière & Formatrice agréée
Consultante en ressources humaines

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